Sciences Po lance une nouvelle ère numérique pour la France

La nouvelle va surement provoquer des remous dans de nombreuses sphères : dès son arrivée à Matignon, Manuel Valls a contacté Frédéric Mion pour lancer une révolution numérique en France. Le but : que la France devienne un leader mondial en nouvelles technologies, en commençant par Sciences Po.

Pourquoi Sciences Po ? Dès son arrivée à la tête de notre bien-aimé institut, Frédéric Mion est venu consulter les équipes d’Espace Numérique afin de proposer ce projet fou. Arnaud Weiss, co-fondateur de l’association, se souvient de leur rencontre :

 

Arnaud, pionnier du Minitel“Lorsque nous avons vu M. Mion arriver à notre helpdesk hebdomadaire, un jeudi à 12h30 au 13 rue de l’Université, nous pensions qu’il venait pour que nous l’aidions à inviter tous ses amis Facebook à un événement. Quand il nous a exposé son idée, nous étions très dubitatifs. Mais après un peu de recherche, on a réalisé que c’était probablement l’idée la plus révolutionnaire depuis l’invention de Flappy Bird !”.

 

Après un état des lieux avec la Direction des Systèmes d’Information (DSI), il est apparu que le retour au Minitel était la solution à tous les problèmes de la France. En relançant le Minitel, de nombreux emplois seraient créés, ce qui inverserait la courbe du chômage et relancerait la croissance. Par ailleurs, la France se placerait ainsi à la pointe des nouvelles technologies résurgentes, secteur balbutiant pour le moment mais qui gagnerait à être connu. Mais l’atout principal du Minitel n’a été révélé qu’après une conversation entre l’expert en protection de la vie privée de l’association, Maxime Arandel, et Edward Snowden.

Maxime

“Une fois le projet bien lancé, l’idée m’est venue de contacter Edward Snowden. Après les révélations sur la NSA, le Minitel semble être la seule façon de communiquer en tout anonymat. Ce qu’a confirmé M. Snowden lors de notre conversation, grâce au Minitel que nous lui avons fait parvenir à Moscou. Le Minitel est aujourd’hui le moyen de communication le plus sécurisé qui existe, et c’est grâce à la collaboration entre Sciences Po et Espace Numérique qu’il fait son retour”.

 

La nouvelle est donc officielle : dès demain, tous les Macs de la bibliothèque seront remplacés par des Minitels.

Frédéric Mion et les derniers modèles de Minitel présentés par Espace Numérique

Frédéric Mion et les derniers modèles de Minitel présentés par Espace Numérique

Dernière note positive sur ce tableau déjà très rose : l’Unef annonce que, au vu du coût largement inférieur du Minitel par rapport aux Macs, chaque étudiant serait remboursé de la moitié de ses frais de scolarité pour l’année en cours.