Angry Birds
Envoyer des oiseaux s’écraser sur des constructions pour tuer des cochons? Voilà à priori un synopsis qui ne paie pas de mine. Mais il ne faut pas s’arrêter à la première impression avec ce jeu débordant de créativité. Rejoignez les rangs des tueurs de cochons!Téléchargé plusieurs millions de fois depuis sa sortie, publicisé à la télé, dupliqué en différentes versions (Angry birds Rio, Angry birds seasons…) c’est un engouement général que connaissent nos petits oiseaux braillards…
D’où vient cette folie meurtrière à l’encontre des cochons verts? Le jeu vaut-il vraiment la peine où est-ce un simple effet du panurgisme des possesseurs de produits apple?
Développé avec les moyens du bord, Angry Birds est aux antipodes des jeux classiques
Aux gameplays complexes, les petits gars de Rovio mobiles répondent par la simplicité: il suffit de toucher l’écran tactile pour orienter l’oiseau qui va s’envoler et s’écraser furieusement sur les constructions porchidées pour anéantir ses occupants.
A priori dénudé de sens, le jeu prend tout son intérêt au fil des niveaux : il existe tout un panel d’oiseaux différents à lancer, chacun avec ses spécificités (les bleus brisent le verre, les jaunes le bois, les noirs explosent…). Les édifices à détruire devenant de plus en plus sophistiqués, il faut faire appel à toujours plus d’adresse et d’ingéniosité pour en venir à bout. Quelle satisfaction de voir après 15 essais infructueux une tour de verre voler en éclats, emportant aux passages ses infortunés constructeurs!
C’est ensuite la course aux meilleurs scores et aux bonus (œufs d’or) qui rend le jeu vraiment prenant: on refait encore et encore chaque niveau afin d’obtenir les glorieuses 3 étoiles, récompensant les scores élevés.
Au final, si Angry birds a connu tant de succès, c’est grâce à son univers décalé (mention spéciale aux sourires des cochons quand on a perdu), sa simplicité et son excellent rapport qualité prix (0.89€ pour des centaines de niveaux et d’heures de fun). Ne passez pas à côté de ce petit bijou.