“2011, année noire pour la liberté d’expression en ligne”
Dans son rapport de 2012, Reporters sans Frontières conclut que l’année 2011 “restera comme une année d’une violence sans précédent” contre l’activité en ligne, notamment de citoyens engagés… Ces limites à la liberté d’expression ont également été constatées en France, qui reste “sous surveillance”.Le rapport 2012 de Reporters sans Frontières sur les “ennemis d’Internet”, publié aujourd’hui, conclut que l’année 2011 “restera comme une année d’une violence sans précédent”.
A sa liste de pays “ennemis d’Internet”, RSF a ajouté le Bahreïn et la Biélorussie, où le filtrage internet et l’arrestation d’opposants politiques s’est accru. Deux pays sont également ajoutés à la liste “sous surveillance” : le Kazakhstan et l’Inde, où RSF déplore notamment un renforcement de la “surveillance du Web”.
La France, elle, n’aura pas attendu 2011 pour figurer dans la liste de pays “sous surveillance” : elle y figure déjà depuis l’an dernier et y reste pour 2011, notamment en raison des lois HADOPI et Loppsi 2. Elle est le seul pays européen à être sous surveillance.
Avec les négociations de l’ACTA, ce ne sont plus les internautes chinois ou les opposants biélorusses qui risquent d’être censurés, mais les citoyens des pays occidentaux, en Europe comme aux Etats-Unis…